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L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction Parcho11
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 L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction

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L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction Empty
MessageSujet: L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction   L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction I_icon_minitimeMer 26 Juil 2017 - 17:20

Chapitre 2 : Prélude à la destruction

Le voyage me parut interminable, surtout pour moi qui n’avais jamais quitté ma forêt natale.  Nous traversâmes de nombreuses contrées, tantôt verdoyantes et accueillantes, tantôt désertes et arides.
 
Père profita de cette longue expédition pour me présenter la région vers laquelle nous nous dirigions ainsi que son histoire. L’Ered Luin est le nom sindarin pour désigner les Montagnes Bleues qui séparaient autrefois le Beleriand de l’Eriador. Depuis longtemps, des nains s’étaient établis dans les citées de Nogrod et de Belegost, mais quelques années plus tard, beaucoup d’entre eux partirent pour  Khazad-dûm.
Quitter ma terre est une chose, mais quitter ma terre pour se rendre en royaume nain en est une tout autre. Voyant que l’idée ne me plaisait guère, Père tenta de nombreuses fois de me rassurer en m’affirmant que des groupes d’elfes avaient élu domicile dans ces contrées. Des elfes chez les nains… pitié, laissez moi fuir !
 
Un jour, alors que nous chevauchions déjà depuis des heures à travers la comté, nous arrivâmes à un gigantesque pont de pierre, surement d’origine naine au vu de la grossièreté du travail. Devant, un elfe abreuvait sa monture avec sa propre gourde et pestait contre l’animal. Pour la première fois depuis notre départ, un sourire se dessina sur mes lèvres.
 
Alors que nous nous rapprochions de lui, il se retourna, surpris et mal à l’aise. L’elfe tenta de manière maladroite de faire bonne figure et entama la conversation :
 
-     Mae Govannen Seigneur Oryen. Bienvenue en Ered Luin ! Je nomme Saelion et j’ai été désigné pour vous amener au Seigneur Talagan Languedargent. Avez-vous fait bon voyage ?

-     Tout c’est très bien passé merci, répondit Père alors que je bougonnais dans mon coin, mais je vous en prie ne m’appelez pas seigneur, je ne suis qu’un simple étranger.

-     Entendu mon Seigneur. Si vous voulez bien me suivre maintenant, le maitre Talagan est pressé de vous rencontrer et il reste encore du chemin à faire…
 
Alors qu’il terminait sa phrase, il enfourcha son cheval et lui donna de violents coups de talons pour le faire avancer. Cependant, la bête ne bougeait pas d’un poil et se contentait de brouter l’herbe au pied du pont. Saelion s’énervait de plus en plus, poussait des vivats et s’agitait dans tous les sens, en vain.
Père et moi nous regardâmes amusés :
 
-     Je suis vraiment navré, dit le jeune elfe, Maeglin est très vieille est assez capricieuse mais elle va avancer ne vous en faite pas !
 
C’est alors que j’éclatai de rire : Maeglin signifie en sindarin « œil vif », c’était bien le dernier prénom auquel je m’attendais. Père me regarda embarrassé. Quoi qu’il en soit, la monture de l’elfe se mis péniblement en route au bout de quelques minutes.
 
Le calme et le silence revinrent et durèrent près d’une heure. Personne n’osait parler : en général c’était Alforlan qui relançait la conversation, parfois même avec une phrase sans intérêt.  Père contemplait le paysage et s’émerveillait à chaque fois qu’il voyait passer un oiseau, c’était tellement différent de la forêt noire. Saelion, quant à lui dégustait quelques lembas et frottait vivement ses vêtements pour en enlever les miettes. Cet elfe était vraiment curieux…
 
-     Dîtes-moi Saelion, où nous emmenez-vous ? lui demandai-je. Père est resté bien mystérieux et n’a rien voulu me dire.
-     Nous nous rendons au Refuge d’Edhelion ma dame, situé au nord. Nombreux sont nos frères qui s’y sont installés. Vous verrez, je pense que cela va vous plaire. C’est un véritable havre de paix.
 
Une heure plus tard, après avoir grimpé de nombreux escaliers à cheval, nous fûmes surpris par un petit groupe d’elfes qui nous attendait. L’un d’entre eux s’avança les bras ouverts. Il était jeune et beau, de longs cheveux châtains retombaient gracieusement sur ses épaules et sa robe verte était brodée de fils d’or :
-     Mae Govannen Messire Oryen ! Bienvenue au refuge d’Edhelion ! Je suis Talagan Languedargent le maitre de ces lieux. Comment vous-portez vous ? avez-vous fait bon voyage ?
 
-     Je suis ravi de faire votre connaissance, je désespérais de ne jamais vous voir tellement ce voyage a été  long, dit mon père en descendant péniblement de son cheval.
 
Je fis de même, impatiente de me dégourdir les jambes. Malgré la douleur, je récupérai mes bagages. Je les trouvais bien lourds…
-     Je vous en prie, suivez-moi, dit Talagan en faisant un signe de main.
 
À ce signal, deux elfes attrapèrent la bride de nos chevaux et les emmenèrent, tandis que deux autres venaient récupérer nos affaires. Le maitre s’avança vers moi et pris les sacs que j’avais dans les bras, un grand sourire sur son visage :
-     Permettez-moi ! Une belle dame comme vous ne devrait pas porter de tels fardeaux.
 
Nous suivîmes le groupe  qui nous amena devant une superbe demeure. Ses murs étaient faits de pierre blanche et des motifs elfiques venaient apporter un certain raffinement. Cependant, quelques plantes grimpantes ça et là donnaient une légère note sauvage.
 
-     Comme vous avez dû le deviner, c’est ici que vous serez hébergés. J’espère sincèrement que vous vous plairez parmi nous. Prenez tout le temps nécessaire pour vous installer et vous reposer. Je compte vous voir ce soir pour le diner, cela nous permettra de  discuter plus librement de la situation actuelle.
 
Deux heures passèrent avant que nous nous décidâmes, père et moi, de rejoindre Talagan pour le diner. Sa demeure faisait deux fois la taille de la notre. Il s’agissait d’une bibliothèque mais le maitre aménagea le premier étage inutilisé pour en faire ses quartiers personnels. Lorsque nous entrâmes dans la salle à manger, Talagan se tenait près du feu. Après quelques politesses nous nous installâmes tous les trois autours de la table. Suivant les traces de mon père en tant que diplomate, je parlai la première :
 
-     Seigneur Talagan, après la mort de Sauron, nous avons tous pensé que la paix reviendrait en Terre du Milieu. Il s’agissait pour bon nombre d’entre nous de la suite logique des évènements. Cependant, depuis quelques années, nous pouvons constater que des forces malfaisantes refont surface. Je ne vous cache pas que le Roi Thranduil est inquiet, c’est pourquoi il nous a envoyé ici, pour évaluer la menace qui pèse sur vos terres. De nombreux rapports effectués dans la région montrent la formation de camps gobelins, certes peu nombreux mais tout de même présents. Nous devons rallier nos forces pour pallier à ce problème au plus vite.
 
-     Dame Nynel, je suis tout à fait conscient de la situation mais voyez-vous, un autre problème préoccupant vient s’ajouter à celui que vous évoquez. Il concerne la sureté même du Refuge.
 
-     Qu’entendez-vous par là ? demanda père intrigué
 
-     Il y a quelques années, nous, elfes du Lindon sommes venus nous installer ici, sur les versants de l’Ered Luin. Nous n’avions rien, nous avons posé chacune des pierres de cette ville et nous avons bâti une région prospère. Nous récoltions du bois pour les navires blancs et fabriquions l’un des meilleurs vins elfiques.
Nous collaborions également avec les nains vivant dans les montagnes, on ne pouvait pas dire qu’ils étaient  réellement nos alliés mais chacun trouvait son compte dans les échanges.
     Jusqu’au jour où le roi sous la montagne mourut. Deux nains, Baldor et Skorgrim, revendiquèrent alors le trône. Cependant, aucun d’entre eux n’était considéré comme légitime. D’un côté, Skorgrim, était le propre fils du roi et donc son héritier de sang, mais il n’a jamais adhéré aux idées de son père. Il était violent et impitoyable, il aurait tout fait pour renvoyer les elfes et même les nains voyaient en lui une menace.
     De l’autre côté, Baldor était le conseiller du roi et formé par lui, il était donc l’héritier spirituel en quelque sorte mais n’avait aucun sang royal, ce qui le discréditait.  Les partisans des deux camps s’opposèrent violemment, aucune solution ne pouvait être dégagée. C’est pourquoi un conseil fut créé pour choisir le futur roi par le vote, et la décision fut sans appel : Baldor était élu et Skorgrim était banni.
Tout était rentré dans l’ordre jusqu’à l’année dernière. Le nain, qui se fait désormais appeler Skorgrim Poings-bourrus est revenu dans la région accompagné de nombreux de ses fidèles. Je ne le connais que trop bien et je suis certain qu’il élabore un plan afin de récupérer le pouvoir qui lui a été autrefois refusé. C’est lui que nous devons arrêter en priorité.
 
-     Alors selon vous, le retour d’un pauvre seigneur nain déchu et oublié est le plus important ? dis-je. Nous ne sommes pas venus ici pour régler les problèmes que de toute évidence vous pouvez gérer seuls. Une poignée de poings-bourrus peut facilement être éradiquée, ce qui n’est pas le cas pour ces forces ténébreuses qui nous dépassent.
 
-     Nynel, calme-toi. Le Seigneur Talagan a raison, la situation avec ce nain pourrait prendre une ampleur considérable. Il faut éviter à tout prix un nouveau désastre. Autant régler cette affaire tant que le pouvons encore.
 
L’entretien avec le Maitre dura encore quelques heures, chacun campait sur ses positions jusqu’au moment ou je fini par céder. Finalement, plus vite le problème était résolu, plus vite on passait à la suite non ? Cela paraissait si simple.
 
Une fois de retour à la maison, père et moi allâmes nous coucher, mais malgré la fatigue du voyage et nos membres endoloris, aucun de nous ne parvint à fermer l’œil.
 
Les jours passèrent et j’avais bien du mal à m’accommoder de ces nouvelles coutumes. Ces elfes étaient différents, presque insouciants et se plaisaient à fumer la pipe et boire des pintes aux côtés des nains. Pourtant, je dois admettre que Talagan faisait tout pour que nous nous sentions chez nous.
Une nuit, alors que tout était calme, plusieurs coups sourds et rapprochés résonnèrent dans la maison. Je me levai brusquement, et entendit des cris derrière la porte. C’était Saelion, paniqué, qui frappait de toutes ses forces :
 

-     Dame Nynel, allez réveiller votre père vite !!! Le village est envahi, les poings-bourrus ont réussi à franchir les portes !
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MessageSujet: Re: L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction   L'Odyssée de Nynel: chapitre 2 Prélude à la destruction I_icon_minitimeJeu 27 Juil 2017 - 2:06

Arrivée de princesse et fin alléchante ! Vivement le chapitre 3 Very Happy
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